Un petit tour de quelques unes des sources minérales oubliées de la Drôme et de l'Ardèche

Publié le par Julien Gonzalez

CONDILLAC (Drôme)

Vue de l'ancien bâtiment d'exploitation des sources Mathieu de la Drôme (Anastasie et Lise) transformé en maison d'habitation après la fermeture des sources en 1978.

Le même bâtiment à la Belle Epoque des années 1900.

Les restes des bâtiments annexes de l'exploitation des sources Mathieu de la Drôme

Les mêmes bâtiments dans les années 1900.


Une vue de l'ancien Hôtel des eaux de Condillac transformé en maison d'habitation.

La Maison Thomas dans son état actuel. Peu de changement par rapport à la carte postale des années 1900 sauf que le bassin, à gauche, ne sert plus depuis longtemps à rincer les bouteilles d'eau minérale de la source Thomas.


Le bâtiment abritant le captage de la source Thomas dans son état actuel.

Le même bâtiment vers 1910. Son propriétaire, M. Auguste Thomas dit Abraham avait obtenu l'autorisation ministérielle d'exploitation en 1905 mais la Première Guerre Mondiale allait bien vite mettre un terme à cette concurrente des sources Mathieu de la Drôme.

Gros plan sur la porte d'entrée du pavillon de captage de la source Thomas... il y a longtemps que l'on offre plus d'eau minérale de Condillac à l'Hôtel Brocher (autre nom de l'Hôtel des Eaux de Condillac)

Vue intérieur du petit bâtiment de captage de la source Thomas. On distingue au fond les restes d'une capsuleuse toute rouillée.


BONDONNEAU (Drôme)

Les seuls restes visibles de l'ancien établissement thermal depuis la route.

Vue arrière et facade de l'ancien établissement thermal entièrement envahi par la végétation... c'est le château de la Belle au Bois Dormant !


Vue intérieure de l'ancien établissement thermal.

Il faut un peu d'imagination pour se rendre compte qu'il s'agit des restes d'une ancienne cabine des bains-douches de l'établissement thermal.

La facade de l'ancien Hôtel des Bains situé dans le prolongement de l'établissement thermal


Cette carte postale de 1918 nous donne une idée de l'importance de cet établissement thermal. Remarquer à gauche devant l'Hôtel des Bains un abri recouvrant l'escalier permettant de descendre à la source minérale de Bondonneau. Cet établissement fut transformé en Hopital militaire lors de la guerre de 14-18. Il eut le triste privilège de recevoir en 1918 des victimes de la grippe espagnole; dont 62 décédèrent dans ses murs. Ce lieu fut dès lors considéré commme maudit et même les habitants des alentours ne le fréquentèrent plus par crainte d'une contagion.

Tout ce qu'il reste aujourd'hui de l'escalier descendant à la source de Bondonneau. Celle-ci sort à gauche en se mélangeant vite aux eaux de pluie qui croupissent au fond de cet espèce de bassin.


SAINT-SAUVEUR-DE-MONTAGUT (Ardèche)

L'ancien bâtiment d'habitation de la famille Dupré avec l'inscription toujours visible au mur. Cette source minérale, pas tout à fait oubliée puisque toujours exploitée, survit péniblement avec un production artisanale de 35.000 bouteilles par an et une vente locale uniquement en bouteille de verre avec un système de consigne. L'embouteillage des eaux se situe dans le sous-sol de cette maison.

Une autre vue de la Maison Dupré. Le captage de la source Dupré (un forage de 50 mètres de profondeur) se situe dans le petit pavillon en contrebas à droite.
Une vieille étiquette de la source Dupré des années 1910 à l'époque où la source était vendue comme "eau minérale naturelle" avec autorisation ministérielle d'exploitation.

L'étiquette actuelle de la source Dupré qui a été déclassée en 1954 comme "eau de table gazeifiée" avec seulement une autorisation préfectorale... elle n'en garde pas moins les excellentes propriétés d'une eau minérale avec ses 7 grammes de sel minéraux par litre (contre 2,9 gr pour Badoit et 5 gr pour Saint-Yorre)

MARCOLS-LES-EAUX (Ardèche)

Vue extérieure de l'ancien bâtiment d'exploitation de la source Janvier.

Vue intérieure de l'ancien bâtiment d'exploitation de la source Janvier transformé en Maison des eaux minérales par le Parc naturel régional de l'Ardèche.
Le captage de la source Janvier... il suffit d'actionner la roue pour faire jaillir une eau très digestive légérement ferrugineuse et pétillante.

L'ancienne capsuleuse manuelle  laissée sur place après la fermeture de l'exploitation des eaux en 1970... elle témoigne du caractère artisanal de cette entreprise.

Deux des panneaux d'exposition retraçant l'histoire des eaux minérales de Marcols.

Selon ce plan, Marcols ne comptait pas moins de 7 sources minérales.

Une photo des années 1940-50 prise devant le bâtiment d'exploitation de la source Salomon... à l'époque où les camions chargeaient encore des caisses de bouteille d'eau minérale de Marcols.


CHANEAC (Ardèche)

Ce qu'il reste du captage de la source Juliette obturée depuis bien longtemps...

Une vue de l'ancien bâtiment d'exploitation de la source Renaissante aujourd'hui bien délabré

Gros plan sur la porte d'entrée où figure toujours l'inscription "1895" date à laquelle l'autorisation d'exploiter la source fut accordée à la famille Curinier.

Le bâtiment tel qu'il était dans les années 1900 avec un seul niveau.

Une photo des années 1930, le bâtiment d'exploitation à droite a alors été surélevé par la famille Curinier pour faciliter l'accès à la route.

Le cabanon de briques abritant le captage de la source Renaissante.

L'eau de cette source minérale n'est plus exploitée depuis 1949, date à laquelle une pollution des eaux fut découverte.

Deux vues de l'ancien bâtiment d'exploitation de la source Bien-Aimée qui fut exploitée de 1896 à 1961 par la famille Dussaud.

Le captage de la source Bien-Aimée se trouve sur l'autre rive dans le sous-sol de ce bâtiment où se trouvait également un scierie pour la fabrication des caisses de bouteilles.

Une carte postale des années 1900 avec à gauche le premier bâtiment d'exploitation de la source Bien-Aimée et à droite le captage et le bâtiment d'exploitation de la source Marguerite.

Photo des années 1935 avec le nouveau bâtiment d'exploitation de la source Bien-Aimée construit sur l'autre rive à l'emplacement des anciens bâtiments d'exploitation de la source Marguerite (obturée en 1951) que la famille Dussaud avait racheté en 1925.

Dans les années 1930, la famille Dussaud pose devant le camion d'expédition des bouteilles d'eau de la source Bien-Aimée.

Une habitante du hameau de Bois-Lantal conserve précieusement ces 2 étiquettes des 2 principales sources minérales de Chanéac.

SAINT-GEORGES-LES-BAINS (Ardèche)

Vue de l'ancienne piscine remplie d'eau minérale où les curistes venaient se baigner. Le captage de la source se situe juste à droite de la piscine.

Deux vues des ruines de l'ancien établissement thermal qui fonctionna jusqu'en 1914.


Une autre vue de face de l'ancien établissement thermal avec en bas à gauche l'accès à une autre source minérale de Saint-Georges-les-Bains

Une galerie assez sombre nous donne accès à une cavité renfermant un bassin où s'écoule l'eau minérale d'une source ferrugineuse au débit intermittent.


Gros plan sur le déversoir de la source.

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G
Ma grand-mère se baignait dans la source d'eau chaude de St Georges les Bains. Savez-vous si le site est encore accessible au public?
Répondre
J
<br /> La piscine thermale de Saint-Georges-les-Bains n'est malheureusement plus accessible au public. Le site est aujourd'hui la propriété de l'Armée du Salut. Seuls les ruines de l'ancien établissement<br /> thermal et la source ferrugineuse située en-dessous sont encore accessibles.<br /> <br /> <br />